Faire de l’audit RPS une méthode innovante de QVT Et si le travail se passait bien ?!

Article co-écrit par Sylvie Bobillon et Annie-Caroline PRUNEVIEILLE-Cabinet CEPIA-PREVENTION

Il faudrait parfois peu pour changer et transformer la journée de travail !

En France,

  • 45 % des actifs occupés déclarent devoir (toujours, souvent) se dépêcher
  • 25 % déclarent devoir cacher leurs émotions, faire semblant d’être de bonne humeur (toujours, souvent)
  • 25 % disent devoir faire appel à d’autres en cas d’incident
  • 30 % signalent avoir subi au moins un comportement hostile dans le cadre de leur travail au cours des 12 derniers mois
  • 10 % disent devoir faire des choses dans leur travail qu’ils désapprouvent
  • 25 % craignent de perdre leur emploi

(Source enquête DARES « Conditions de travail-Risques psychosociaux », 2016)

Le constat de notre expérience

Au-delà de créer un environnement de travail agréable et d’aménager un « espace  baby foot », il faut dire que les GAFA n’ont pas seulement ajouter de la convivialité dans les lieux de travail.

Ils chouchoutent, certes, leurs employés par ce biais, mais avant tout, l’ambiance start up est générée par la responsabilisation, l’agilité, la passion. 

Ils bousculent les codes de la hiéarchie « à papa ». 

Steeve Jobs disait qu’il n’y avait pas de sens à embaucher des professionnels pour leur dire ce qu’ils doivent faire mais que c’est eux qui doivent dire à l’entreprise ce qu’elle doit faire ! 

Bien evidemment, toute organisation n’est pas un GAFA, cependant, toute entreprise porte en elle des talents qui ne demandent qu’à être révélés. 

Nous faisons le pari que revisiter le travail lors d’un Audit RPS permet d’impulser de l’amélioration dans le travail et de permettre des ajustements pour bien le vivre et ainsi répondre à la mission de l’organisation. 

Pourquoi ?

Les enjeux sont colossaux face aux/à 

  • RPS, 
  • la santé des collaborateurs,
  • l’absentéisme en croissance depuis 10 ans, 
  • les difficultés de recrutement dans les métiers en tension, 
  • les aspirations des salariés d’avoir du sens dans ce qu’ils font au travail,
  • les exigences RSE, le besoin de construire durablement,
  • l’environnement socio économique exigeant,
  • les contraintes économiques et financières des gouvernances.

Pour qui ?

Toutes les entreprises, organisations, associations, … tous les secteurs.

L’audit RPS n’est pas un outil d’amélioration continue ! ... et bien si !

Nous pensons que c’est, bien au contraire, un outil puissant pour faire un état des lieux et, sans partir d’une feuille blanche, construire en tenant compte du passé, de l’environnement de l’entreprise, des attentes des collaborateurs, de mettre en symétrie « client interne » et « client externe ». 

Il s’agit de construire, à partir du terrain, avec ses contraintes mais aussi ses opportunités.

Détricoter les « situations problèmes »

Prendre le temps d’identifier et de détricoter les « situations problèmes » pour mieux anticiper. C’est tout cela qui permettra de construire des actions de développement, en capitalisant sur les bases existantes, en accompagnant la réflexion et la contribution de chacun. 

Faire table rase du passé n’a jamais été salutaire, nous le voyons régulièrement avec des organisations qui réinventent la roue et bifurquent sur une nouvelle stratégie éthérée sans que son efficacité soit vertueuse. 

Créer un climat de confiance

L’idée est plutôt de créer un climat de confiance, de faire le tri dans les habitudes, les pratiques, les modes de management, la communication, de trouver un équilibre entre la considération des salariés, la qualité de service souhaitée pour les clients, la pérennité et le développement de l’organisation. 

Adopter des principes de bon sens

Les dictons populaires comme « l’ escalier se balaie par le haut » ou « on change les tuiles du toit quand il fait beau » sont autant de principes de bon sens qui peuvent s’appliquer aux organisations pour garder pragmatisme et réalisme sur le travail. 

Cela donne le sens qui manque parfois, dans certaines organisations. 

La méthode CEPIA est innovante car incarnée, concise et durable.

Nous vous incitons à expérimenter une formule CEPIA efficiente directement inspirée des fondamentaux et des méthodes de l’ANACT* et de l’INRS**.

 

Au-delà de ces standards éprouvés, nous accompagnons avec pragmatisme pour faire bouger les lignes, pour donner de la visibilité pour que le changement se fasse en douceur et durablement. 

Cet audit, court, centré sur le travail et ses acteurs avec la mise en œuvre d’outils d’animation de réunions, d’entretiens et d’observation des situations de travail, permet de libérer la parole, d’évaluer, d’analyser et de construire ensemble.

La méthodologie permet de faire émerger des faits, des observations, des rituels, des habitudes qui, au fil de l’eau, se sont ancrés dans le quotidien du travail pour devenir des « situations problèmes ».

*ANACT : Agence nationale pour l’amélioration des conditions de travail

**INRS : Institut national de recherche et de sécurité

Sylvie BOBILLON

Dirigeante de CEPIA-PREVENTION

sylvie.bobillon@cepia-prevention.fr

Annie-Caroline PRUNEVIEILLE

Associée

annie-caroline.prunevieille@cepia-prevention.fr